Effet Flynn

James R. Flynn en juin 2007.

L’effet Flynn désigne l'accroissement des scores aux tests calculant un quotient intellectuel. Cet effet a été constaté à la suite de l'observation comparée de populations données, sur plusieurs générations, et ce jusqu'au début des années 1990[1].

Cet effet tire son nom du chercheur James R. Flynn, qui en fit l'observation. L'invention du terme est imputée à Richard Herrnstein et Charles Murray, auteurs de The Bell Curve.

Dans les années 1990, l'effet semble s'être arrêté[2], voire inversé, dans plusieurs pays occidentaux[3]. La nature (temporaire ou irréversible) et les causes de cet hypothétique anti-effet Flynn restent discutées[4]. Certaines interrogations portent sur les conditions d'étude de ce phénomène, sur des facteurs tels que les pratiques nutritionnelles, la pollution, le milieu social, éducatif ou biologique. Ces propositions sont aujourd'hui insuffisantes pour expliquer à elles seules l'effet Flynn, et son pendant, l'anti-effet Flynn. Elles fournissent des pistes de recherches à explorer.

  1. Serge Larivée, Carole Sénéchal, Pierre Audy, « L’« effet Flynn » et ses paradoxes », L’Année psychologique,‎ 2012-2013, p. 465-497 (lire en ligne)
  2. Plafonnement des résultats de QI, revue Sciences humaines, juillet 2008
  3. The results identified a non-homogeneous trend opposite to the Flynn effect. A reduction in performance was observed for the school aptitude tests, like those assessing the verbal and numerical factors}
  4. (en) Dutton Edward, « The negative Flynn Effect: A systematic literature review », Intelligence,‎ (DOI 10.1016/j.intell.2016.10.002, lire en ligne [PDF])

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